Par Propos recueillis par G. M.

Le camarade Sassou nous reçoit dans son palais, entouré de sa garde. Il caresse son chien. Comment ça va cher camarade ? Ça va ça va, tiens, que devenez-vous ? La dernière fois qu’on s’était vus c’est quand j’étais en exil à Paris en 1994, vous étiez le seul journal congolais sur la place de Paris... Vous avez bonne mémoire. Oui en effet, cela fait bien longtemps. Ça va bien ? Un peu fatigué mais ça va. Il a fallu aller fleurir la tombe de maman, aller donner un coup de main aux centrafricains avec cette dame là-bas qui ne pense qu’à porter de beaux pagnes et acquérir des propriétés avec mon argent. Et puis il a fallu monter sur des tracteurs pour l’inauguration d’un viaduc et le lancement de la municipalisation de la Sangha… A mon âge, avec ma sciatique ce n’est pas évident…
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