«Chez nous, celui qui prend soin de l’étranger est un ami de Dieu». Bamako avait fait sa toilette. La capitale malienne était redevenue Bamako la coquette, prête à accueillir dignement le 27ème Sommet Afrique-France «pour le partenariat, la paix et l’émergence». Le Maliba a bien pris soin de ses étrangers.

Les présidents Ibrahim Boubacar Keita et François Hollande étaient en première ligne. Sur chacun pesait le bilan mitigé des années passées aux commandes de son propre pays. IBK qui n’en finit pas de ne pas restaurer la souveraineté de l’Etat sur toute l’étendue du territoire malien, et Hollande, que son bilan de politique intérieure a amené à ne pas se présenter aux élections présidentielles en mai 2017, a souligné le nombre de ses voyages officiels en Afrique, et la «réussite» des opérations militaires françaises au Mali et en RCA. Mais l’heure n’était pas à la polémique au CICB (Centre International de Conférence de Bamako).

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